

Par Meni Ould Yahya Ould Aly Haidar
Ni l’un ni l’autre, ce sont les deux extrémité d’une question hautement sensible et particulièrement complexe que ce posent de nombreux mauritaniens égarés par des discours politiques divergents qui n’apportent aucune réponse à ce sujet. c’est donc une préoccupation majeure de l’opinion publique nationale du fait de la sensibilité de la question et de l’importance d’une telle institution dans les processus électoraux démocratiques, devant aboutir à l’équité si le jeu est fait dans l’entente mutuelle, la clarté et les règles de l’art.
En effet, jusque-là rien ne nous fait dire que la CENI mauritanienne ne soit pas sérieuse dans l’exécution de son mandat et les taches du contrôle démocratique, ce dernier qui reste constamment sa seule et unique raison d’être.
Rappelons pour l’occasion que cette commission électorale fut créée en réponse à un besoin expressif résultant d’une crise politique issue d’un coup de force militaire ayant destitué un système politique que l’on disait démocratique, innovateur et pluraliste.
Un pluralisme dont les partis politique avaient pleinement contribuer à la mise en place de ladite commission électorale nationale indépendante . Elle n’est donc autre que le fruit de leurs concertations. Il serait plutôt juste que ces partis se remettent en question, s’ils tendraient à l’accuseraient aujourd’hui de fraude électorale, de falsification des résultats et de blanchiment de voix des votants. Face à ces accusations, les sages de cette structure ne font que ce que disent et stipulent les textes que les mêmes acteurs avaient accepté, signé et adopté.
Sans parti pris; comme en témoignent bon nombre d’observateurs indépendants en Mauritanie, la CENI fait bien son travail et les partis politiques doivent assumer leur choix.
Innovateur et pluraliste : le système destitué par le coup de force militaire, avait le mérite d’être le premier à instaurer le pluralisme politique en Mauritanie.